God of War II : Divine Retribution sur PS2 Jeu Video

Que l'âme de celui qui ne connaît pas la franchise "God of War" soit jetée dans les Enfers ! Développé et édité par Sony Entertainment Studio America (SCEA), le hautement récompensé beat'em all revient dans une séquelle sortie le 27 avril 2007 et donc développée en moins de deux ans. Vu le succès de son grand frère, ce jeu ne saurait se permettre l'échec. Alors, est-ce que le grand Kratos est toujours aussi bon dans l'art de tuer des monstres plus imposants les uns que les autres ?

Ah, God of War ! Il y a à peine plus de deux ans de cela, personne ne savait ce qui se cachait derrière ce titre. En effet, Sony ne donnait pas beaucoup d'informations sur ce jeu, ce qui aurait pu finir en crash commercial pour eux. Mais, heureusement et grâce à l'aide des critiques, le premier God of War fut une réussite totale et, à présent, nul n'est censé ignorer ne serait-ce que le nom de Kratos. Et, en avril 2007, les développeurs se décidèrent à sortir son petit frère, intitulé God of War II : Divine Retribution (Rétribution divine). Alors maintenant, c'est à moi que revient l'immense honneur de faire la critique de ce petit bijou vidéoludique. Moteur, action !

C'est l'histoire d'un Dieu, et PAF ça fait des Chocapics !
Alors, tout d'abord, parlons de l'histoire. Kratos, antihéros charismatique au possible, a réussi à battre Arès, dieu de la Guerre, et ainsi fut couronné lui-même à sa place. Ca, c'est le résumé de la fin du premier épisode, et c'est là où débute notre histoire. Notre chauve sanguinaire favori va se rendre sur l'île de Rhodes pour aider son armée de spartiates. Seulement, Zeus, Dieu des Dieux, intervient, lui enlevant ses pouvoirs divins en les drainant dans l'Epée de l'Olympe, et réussit même à tuer notre bon héros. Cependant, celui-ci, grâce à l'aide de Gaïa, narratrice de l'histoire et titanide, réussit à échapper aux griffes de la mort. Il part alors en quête des Sœurs du Destin, qui peuvent l'aider à remonter le temps et ainsi à mettre Zeus hors d'état de nuire une bonne fois pour toute et ainsi lui permettre de se venger.

Précisons aussi que même si, dit comme ça, l'histoire à l'air très développée, elle l'est en fait moins que dans le premier opus qui se concentrait principalement sur le passé de Kratos, tandis que l'histoire du deuxième se concentre plutôt sur les titans, les dieux, etc. Mais elle se focalise surtout sur la quête de Kratos pour trouver les Sœurs du Destin pendant au moins 90% du jeu. Bref, au bout d'un moment, vous risquez d'en avoir marre... Mais, à moins d'être vraiment un haïsseur des chauves aux gros biceps, la certaine faiblesse de l'histoire ne vous touchera même pas. Et cela, ça sera en grande partie grâce au gameplay.

Un petit monstre, deux petits monstres, mille petits monstres !
Le gameplay devrait être le point fort d'un beat'em all, vous n'êtes pas d'accord ? Et bien, avec ce jeu, vous serez servis. Il est d'ailleurs très difficile à décrire, car il est si complet, si complexe et pourtant si abordable... Bref. Le jeu est un gros champ de bataille divisé en niveaux, avec des dizaines et des dizaines d'ennemis différents, ainsi que des mini-boss et des boss (je reviendrais sur ce point plus tard). Et vous avez trois possibilités pour massacrer vos ennemis, avec les lames attachées à des chaînes dont dispose Kratos : l'attaque normale (carré), l'attaque puissante (triangle), la prise (rond). La touche croix sert à sauter. Evidemment, certains ennemis ne peuvent être battus qu'en utilisant un mélange subtil de ces attaques, tandis que d'autres ne peuvent se faire flancher qu'avec une attaque puissante... Bien sûr, vous avez beaucoup de possibilités de combos différents; que du carré, que du triangle, carré-carré-triangle... et, plus vous mettez des niveaux dans vos armes ou dans vos compétences, à l'aide des orbes rouges que vous obtenez en battant les monstres, plus vous débloquerez de combos (L1+Carré pour une attaque tournoyante, par exemple) et plus vous ferez mal. Précisons quand même que l'arme de base de Kratos est la plus puissante, et dispose des plus beaux combos. L'arme de base ? Et ben oui, parce que, et contrairement à God of War premier du nom, vous débloquerez, au fil du jeu, trois autres armes : le Marteau des Géants (lent, mais fait des dégâts incroyables et envoie les ennemis voler), la Lance de l'Olympe (rapide) et l'Epée de l'Olympe (arme ultime disponible dans le combat de fin et au début du jeu seulement).

Mais la chose la plus remarquable, à propos du gameplay de la franchise God of War, ce sont les actions contextuelles. En effet, contre un boss par exemple, le jeu vous demandera parfois d'appuyer sur le bouton rond. Cela enclenchera alors une sorte de scène cinématique dans laquelle vous devrez appuyer sur les bons boutons au bon moment, et Kratos se chargera alors de tuer, déchiqueter, réduire en charpie l'adversaire. Ca s'est déjà vu dans certains jeu comme Prince of Persia, vous me direz; oui, sauf que les actions contextuelles de ce jeu sont magnifiques, variées, somptueuses, intuitives, et, tout simplement, jouissives au possible, tout comme les combats, d'ailleurs. C'est mieux que tout ce qui s'est vu avant, et on peut même dire que God of War II balaye tous ses concurrents sur ce point-là. Ah, j'ai failli oublier; le jeu est gore. Très gore. Kratos n'hésite pas à arracher bras, têtes et jambes pour arriver à ses fins; ce qui rend l'aspect combat encore plus jouissif. La difficulté est bien dosée; facile en facile, normale en normal, difficile en difficile... et autant jouer en normal au début, car, répétons-le, la difficulté est vraiment notable selon le niveau choisi.

Un petit paragraphe sur le contenu, maintenant. Outre les multiples armes, combos et autres, il est possible de débloquer beaucoup de choses dans ce jeu. Par exemple, différents costumes, plus ou moins ridicules, pour notre antihéros préféré. Egalement, lors de votre partie, vous pourrez trouver différentes urnes, qui vous permettront, lorsque vous recommencerez une partie dans cette même difficulté, d'obtenir, ou non, différents bonus (comme la vie illimitée, la magie illimitée...). Ou encore, une arène pour vous entraîner à volonté. Bref, disons simplement que les bonus sont nombreux, et vous tiendront en haleine pendant un bon moment.

C'est beau, c'est God of War !
L'aspect artistique de ce jeu... Encore une fois, il faut le voir pour le croire. Le level design est fabuleux et on a vraiment l'impression de ne jamais voir deux fois la même chose. Par exemple, même dans le décor qui prend une bonne partie du jeu - le temple des Sœurs du Destin - on ne s'ennuie jamais et on a presque envie de faire une pause entre les furieux combats afin d'admirer les décors de plus près. Le monster design est, lui aussi, très original; et même si vous risquez de voir les mêmes monstres plusieurs fois, vous ne vous lasserez jamais des les réduire en petits morceaux. Allant d'un simple squelette à un minotaure en armure en passant par des chiens des enfers ou encore des héros de la mythologie grecque (vous pouvez en découdre avec Thésée ou Persée !), vous ne risquez pas de trouver un jeu qui possède une plus grande variété de monstres que God of War 2. Les possibilités de la PS2 sont exploitées à 100%, pourtant le jeu est fluide et ne présente aucun (ou presque) lag, ainsi que des temps de chargements minimes. Cependant, il y a quelques bugs d'affichage mineurs, et le sang pourrait être mieux modélisé, car on dirait presque de la colle. Pour compléter le tableau, mentionnons les scènes cinématiques haute définition, qui donnent vraiment l'impression d'avoir Kratos en chair et en os devant soi. Les types de SCEA ont vraiment fait un boulot de titans (pardonnez moi l'expression) sur ce point là.

Mais la beauté artistique ne s'arrête pas aux graphismes et au design... Et oui, le second opus de la franchise dispose aussi de musiques plus superbes les unes que les autres, et qui sont d'un style indéfinissable. Pourtant, celles-ci se répètent assez souvent, et il y a un risque d'en avoir marre au bout d'un moment. Cependant, il est faible, étant donné la beauté des dites musiques. Vous ne risquez pas de vous ennuyer. La qualité du doublage, quant à lui, est très correct voir même excellent, et ceci dans toutes les langues; bien que la version anglaise ait quand même ma préférence.

Voila, c'est déjà la fin de ce test. Il est impossible de tout dire sur ce jeu, et il est très difficile de le décrire, de part sa beauté et son excellence. Mais souvenez-vous que, si vous avez une PS2 et que vous n'avez pas peur du sang, vous vous DEVEZ de posséder ce titre. Avec son gameplay inégalé, sa beauté artistique et le charisme de Kratos, même les plus réticents seront convaincus par ce bijou vidéoludique qu'est God of War II : Divine Retribution, qui se fait élever lui-même au rang de Dieu des beat'em all.

Plus qu'une suite, je qualifierais ce God of War 2 d'add on sans âme. Gâvé d'idées copiées collées du premier épisode par dessus lequelles les programmeurs ont mis tous ce qu'ils n'avaient pas pu caser avant, sans jamais surpasser suffisamment son aîné pour nous impressionner. Le constat saute aux yeux après une ou deux heures de jeu : La suprise est passée même si God of War 2 reste un très bon beat them all. La réalisation impressionne encore. Si vous avez aimé le 1er, nul doute que vous aimerez celui-ci, pour peu que vous ayez le courage de vous y aventurer. Sinon, passez votre chemin jusqu'aux 3ème aventures de Kratos, que l'on espère plus originales.

La suite du fameux spartiate qui pète la forme et encore plus têtue qu'une mule que le jeu vidéo ai connu,digne suite avec du spectacle comme le 1er épisode actions à  gogo,belle cinématique même si parfois on ne comprend pas ce que Kratos barbote,énigmes qui sont parfois à torturer les méninges tout ça c'est du grand art et une durée de vie plus longue que God Of War 1 qui aurait cru qu'un jour que ce jeu sortie de nul part dans l'anonymat sans pub,rien pour lui qui annonçait son arrivé a su ce hisser au sommet du panthéon des jeux vidéo grâce aux nombreux fans qui ont joués à ce jeu,vaut mieux être l'ami de Kratos que son ennemi c'est mon humble avis perso,vivement le 3 sur la ps3.