Master of Darkness sur Master System Jeu Video

Lorsqu'un éditeur de jeu trouve une mine d'or, les autres enragent de ne pas avoir eu l'idée et ne peuvent essayer que de sortir des clones plus ou moins réussis. Konami possède la franchise Castlevania, série qui fait encore les beaux jours des consoles modernes à l'heure actuelle et qui fit vendre auparavant tant de machines made in Nintendo.

Sachant cela, Sega s'est dit que sortir une copie à peine dissimulée de ce jeu sur Master System ne pourrait qu'être rentable, en particulier auprès des gens connaissant l'original mais ne pouvant se l'offrir (à moins d'être blindé de thunes, avoir toutes les consoles comme maintenant n'existait quasiment pas il y a de ça 15 ans en arrière. De nos jours, beaucoup en ont trois ou quatre dernier cri. Cest à ce genre de détail sque l'on voit que le pouvoir d'achat n'a finalement pas baissé par chez nous). Master Of Darkness, sorti également sous le nom de Vampire dans dautres pays (là, l'allusion est encore plus flagrante), sera le Castlevania-like de la Master System. J'en vois déjà se taper le cul par terre de rire. Et bien ils ont tort car ce clone est une réussite.

Vous dirigez un personnage dans un Londres du 19e siècle. Le soucis du détail réaliste est très présent. Le héros porte les habits victoriens de l'époque, tout comme les ennemis. On appréciera les ponts qui enjambent la Tamise. L'ambiance est bien glauque. Fantômes, zombies, esprits frappeurs... Le premier boss respectera l'ambiance londonienne puisque ce sera Jack l'éventreur, le fameux assassin mystérieux qui terrorisa Whitechapel en 1888. Evidemment, pas mal de choses sont pompées sur Castlevania. Les objets qui s'animent tout seul, les chiens de l'enfer, les nombreux bonus qui parsèment chaque niveau, représentés ici par des masques blancs, et qui permettent de changer d'armes ou de se refaire une santé. L'animation est très bonne, votre personnage se conduit bien. Les graphismes sont excellents, en particulier pour les décors. Le second niveau, dans le musée de cire, est réellement superbe. Comme toujours, seules les musiques pêchent et sont même insupportables car courtes, trop rythmées et montées en boucle. Le jeu est par contre très difficile et surtout étonnement long. On est bluffé devant sa longueur, surtout lorsque l'on sait qu'il ne fait que 2 megabits. Etonnant !

Une très bonne copie, assez méconnue mais qui mérite le coup d'oeil.