Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty sur PS2 Jeu Video

Aaaaaah Il nous aura fait baver ce Metal Gear Solid 2, lors de ses nombreuses présentations aux salons (E3, TGS...). Deux ans d'attente environ et enfin, il est sorti ! Joie, bonheur et pop corn car Metal Gear Solid est une saga qui se regarde plus quelle ne se joue. Apres un épisode sur Playstation hautement apprécié, Snake revient en forme. Enfin, je dis « revient », mais il ne sera présent quà 10% si vous avez joué à l'épisode précédent. Sinon... MGS 2 marche-t-il sur les traces de son grand frère ? Eh bien... Vous ne croyez pas que je vais vous donner la réponse ici, non mais oh !!!

Parlons ensemble du scénario, sans trop en révéler : vous êtes Snake, héros fatigué par son travail, faisant partie d'une association contre le célèbre Metal Gear, machine de guerre mobile pouvant lancer des ogives nucléaires de n'importe où. Si vous avez joué au premier épisode, vous commencerez sur un navire en pleine tempête où il faut montrer au monde l'existence d'un nouveau type de Metal Gear. Pour le moment, le jeu propose un scénario bateau (content de l'avoir placée, celle-ci) et vous n'en saurez pas plus avant de... contrôler un autre personnage. Eh oui, grande surprise !!! !!! !!! On aime ou on n'aime pas mais vous n'avez pas le choix. Sur une plate-forme, vous êtes à présent Rayden, une belle blonde masculine, poursuivant le même but que notre ami Snake, apparemment mort depuis le naufrage du Titanic militaire. Vous commencerez donc l'aventure avec lui si vous n'avez jamais joué au premier Metal Gear. Comment ? A l'aide de la question posée au tout début du jeu. Cependant, rassurez-vous, le scénario ne s'arrête pas ici et de nombreux rebondissements sont au rendez-vous. Si vous comprenez tout du premier coup à la fin du jeu, eh bien je vous tire mon chapeau. Je ne m'aventurerai pas plus dans les détails pour la partie scénaristique, je vous laisse le soin de tout découvrir

Pour les boss, j'en suis arrivé à me demander si il n'y avait pas une drogue qui circulait dans les locaux de Konami car ils sont encore plus... bizarres qu'auparavant (déjà que Psycho Mantis...). Juste pour en citer quelques exemples : on notera la présence d'un vampire et surtout celle d'un poids lourd jouant avec des bombes sur des rollers, ressemblant à Carlos chauve, dansant au coucher du soleilD'autres sont plus basiques telle Olga, une femme, une vraie, qui a tendance à se relâcher du côté des dessous de bras. De votre côté, il n'y a plus qu'un survivant ; notre Otacon est là et ne manquera pas de vous donner des conseils. Le scénario est en place, les protagonistes sont présents ; viennent alors le graphisme et le gameplay.

Rappelez-vous, les jeux Playstation 2, remplis d'aliasing, cet effet d'escalier permanent sur les lignes droites. C'est bon ? Vous vous rappelez ? Bien... A présent, oubliez ça car MGS 2 fait impasse sur ce problème technique. C'est beau, c'est fluide, les personnages et les armes sont très bien détaillés, les effets sont tout simplement superbes (raaaah, ces effets d'eau et de pluie). Bref, une claque, gérée les doigts dans le nez par la boîte noire de SONY ! Le moment ou Snake est sur le bateau est tout simplement superbe et sur la plate-forme, lorsque Rayden est pendu au dessus du vide, vous risquez même d'avoir le vertige. Quel plaisir pour les yeux ! La seule déception pourra venir des explosions, bien trop simples et trop petites. Cependant, l'immersion du jeu ne se limite pas à sa beauté mais tient aussi à une bande son orchestrale (grâce à Harry Gregson Williams, auteur de nombreuses B.O de films hollywoodiens) et à des doublages en V.O très réussis. Dieu merci, Konami n'a pas doublé le jeu comme pour le volet sur Playstation mais s'est contenté de rajouter des sous-titres ; bonne idée !

Côté jouabilité, MGS2 lemporte haut la main sur ce terrain. L'impression de faire corps avec le héros est indéniable. Tout d'abord, l'interface n'a pas bougé d'un poil en ce qui concerne le Codec ou l'inventaire et c'est tant mieux ; on s'y retrouve dès les premières secondes. Par contre, c'est le moment de chauffer vos doigts car l'occasion de montrer que vous êtes des poulpes se profile Imaginez-vous Vous êtes Rayden, plaqué contre un mur, un ennemi arrive. Vous le surprenez en vous mettant devant lui, en passant en vue subjective et en dégainant votre arme. Question d'habitude ! Cette manipulation qui paraît hasardeuse devient extrêmement facile à faire après un léger entraînement. Oui, car au début, il se peut que vous fassiez plutôt : caché contre un mur, je cours vers lui, tête baissée, en finissant de faire une roulade contre un tuyau et je reste couché... C'est aussi ça Metal Gear, les erreurs sont parfois violentes et peuvent même prêter à sourire (de temps en temps).

Autre chose intéressante, les capacités analogiques. Je m'explique : lorsque vous dégainez en vue subjective, si vous relâchez rapidement la touche, Snake/Rayden tirera sur l'ennemi/le mur/lui-même (rayez la mention inutile selon votre niveau), mais si vous retirez votre pouce tout doucement, aucun coup ne partira. Très pratique pour ne tirer qu'une seule balle ou bien en rafale mais moins si lun de vos potes s'amuse à vous faire peur à ce moment précis L'analogique sert aussi pour le corps à corps : vous pouvez prendre un ennemi à revers et l'étrangler, le transporter, le relâcher ou encore vous en servir comme bouclier. Il faudra alors viser les jambes dans ce dernier cas. Du moins, si vous en avez le temps car ils ne sont pas cons ! Beaucoup de facteurs risquent de vous trahir, voici quelques exemples : Vous marchez dans l'eau, attention, vos pas humides font des traces au sol Vous avez passé un long moment dehors, attention, vous avez un rhume et vous éternuez ! Si vous tuez un garde qui devait faire un rapport radio à son supérieur, attendez-vous à une petite visite. Le mieux à faire est de planquer le corps dans un placard ou un endroit sombre... etc. Et quand ils vous localisent, c'est la fouille complète du secteur ! Les gardes regardent dans les placards, sous les étagères, appellent leurs potes qui débarquent avec des boucliers, vous prennent à revers, appellent des renforts, lancent des grenades, se planquent... Que des difficultés qu'il vous faudra surmonter. Après, à chacun sa façon de jouer : discret telle une ombre ou... bourrin comme un Quaker fou, sorti d'un asile de psychopathes.

Chose déjà reprochée dans l'épisode sur PSX, en passant les cinématiques et les dialogues longs, très longs, le jeu peut se finir en.... trois heures environ ; sinon, comptez une dizaine dheures. N'espérez pas non plus en profiter si vous allez si vite : MGS 2 est un jeu qui se déguste, tant par son histoire que par ses bonus et clins d'oeil. Il se peut qu'en recommençant l'aventure, vous voyiez Ocelot ou un Marine en caleçon durant une conférence... Toujours aussi drôle ce Kojima. Cependant, si ceci ne vous convient pas (et je comprends, refaire un jeu pour voir un mec en calbute, c'est pas vraiment le top), vous pouvez rechercher les Dog Tags des ennemis, sortes de badges que vous obtiendrez en les maintenant en joue et en visant la tête ou... les parties intimes. Ceux-ci permettront de débloquer des bonus (perruques, camouflage optique etc.) lorsque vous recommencerez le jeu. Mouais...

Aaaaah, je les vois les petits malins qui sont venus directement à ce paragraphe...
Scénario béton, magnifiques graphismes, bande son parfaite, jouable ; MGS 2 se présente déjà comme un hit. On lattendait, on a vu et on a l'impression de s'essayer à un film interactif ; on regarde plus que l'on ne joue. Pour bénéficier pleinement du jeu, il ne faut pas sauter les dialogues et les cinématiques, chercher les bonus un peu partout et là, oui, Metal Gear Solid est un bijou ! Le fait de jouer un autre personnage est aussi un pari risqué qui n'est, pour ma part, pas vraiment plaisant. Tout dépend de vos goûts Si vous détestez les blabla non-stop et que vous ne voulez pas vous prendre la tête, évitez ce jeu. Pour les autres, si vous aimez MGS, les longs dialogues, les scénarios complexes à rebondissements, vous savez à quoi vous attendre, alors foncez ! Et pour les 0,2% de la population du fin fond de la France qui n'ont jamais connu un Metal Gear, c'est le moment de s'y essayer

Le jeu-video est ma passion depuis 9 ans. Autant le dire tout suite et justifier par là même la note que je donne au titre : MGS2 a bouleversé la vision que j'avais de ce simple loisir. Jamais un jeu ne m'avais impressionné, retourné et finalement marqué à ce point... D'un point de vue ludique, le soft est certes dépassé par son petit frère troisième de nom, mais tout de même, encore aujourd'hui, quelle claque! Avec notamment un gameplay réfléchi, extrêmement permissif et complet. Jamais l'infiltration n'avait alors atteint un tel niveau de réalisme, de profondeur. Techniquement, le soft fut également une indéniable réussite : graphiquement superbe, doté d'une bande-son magistrale, dopé à une motion capture d'excellente qualité... Le jeu réalise ici rien de moins qu'une performence parfaite. Mais là ou le génie de Mr Kojima intervient, c'est au niveau du scénario. Certainement le plus profond, mature, réfléchi, complexe, abouti, de l'histoire du jeu video. Ne m'en veuillez pas si je m'emporte, c'est qu'on ne revient assurément pas indemne d'une telle expérience... Nous autres, pauvres joueurs, ne sommes rien d'autres que des pantins articulé par Kojima, au même titre que les protagonistes du jeu sont les marionettes des Patriotes. MGS2 est un titre à côté duquel nombre de joueurs sont passés, même en l'ayant terminé. Si l'on se contente d'y "jouer", on loupe lamentablement l'essentiel. Il faut réellement s'y investir, le recommencer des dizaines de fois, user et abuser du Codec... Alors seulement sa vraie dimension nous apparaît, la vraie reflexion ainsi que l'objectif réel de Kojima nous parvient. Et là, toutes les interrogations qui paraissaient essentielles au début de l'aventure, deviennent futiles, désuètes, obselètes. Je regrette simplement de ne pas avoir pu le tester pour artdujeu.com; il n'en aurait certainement pas fallu moins pour vous dire l'amour que porte à ce jeu. Hum... "Jeu"; Quel terme péjoratif à l'égard d'un tel titre. Toujours est-il que, malré la critique pertinente de Kémar, Metal Gear Solid 2 ne saurait se contenter d'un insignifiant 17 sur 20. MGS2 ne se note pas, il se vit.

le meilleur jeu au monde

Ce jeu est magnifique. Metal gear solid est un jeu unique dépassant tous les autres.Je suis fan de ce jeu et j'attend bientot le 4 qui va sortir.Ce jeu est merveilleux,il n'y a vraiment rien à dire.