Dragon Quest : L'Odyssée du Roi Maudit sur PS2 Jeu Video

Eh oui, le voilà enfin ! On attendait depuis un bail qu'au moins un des volets de cette saga ayant ouvert la voie aux Dungeon RPG nous soit accessible... "Dragon Quest", qui existe sur l'archipel nippon depuis belle lurette (avant même la sortie du tout premier "Final Fantasy" ! En gros, vingt ans qu'on poirotte), arrive enfin sur le vieux continent : "Dragon Quest VIII", rebaptisé "Dragon Quest : L'odyssée du Roi Maudit" par Square Enix, sort sur PS2 et va éblouir les joueurs qui en entendant « RPG » ne répondent que par « Final Fantasy ! ». Pour nous, c'est une première mais au Japon, il est considéré comme LE jeu : celui que tout le monde connaît, celui dont le thème principal est même chanté dans certaines chorales (imaginez l'ampleur de ce jeu sur le territoire nippon). Plusieurs devaient tourner en rond en l'attendant mais maintenant, fini d'user vos pauvres petons, ce sont vos yeux qui ne vont plus vouloir se fermer !

L'histoire est certes un peu infantile mais on y prend facilement goût en s'enfonçant dans l'univers gigantesque de ce titre. Vous y incarnez un jeune garçon dont on ne sait quasiment rien : dévoué à son Roi, jadis souverain d'un immense château où était gardé un sceptre maudit conférant d'énormes pouvoirs à son possesseur, il l'aidera dans sa quête. Un bouffon maléfique, Dhoulmagus, est en effet parvenu à s'approprier le fameux sceptre et a ainsi répandu son pouvoir du Mal sur le royaume du Roi Trode. Le château a été mis en pièces par d'énormes ronces détruisant tout ce qui se dresse devant elles et les habitants ont été transformés en plantes (on voit même apparaître un chat avec une fleur à la place de la queue). Les seuls survivants sont : le Roi, métamorphosé en monstre (entre un crapaud et Yoda ; héhé, vous voyez l'truc ?!), sa fille changée en jument (quand je parlais d'infantile) et notre jeune héros. Votre odyssée débute alors Sur le chemin vous rencontrerez Yangus, un voleur plutôt maladroit, grossier qui ne cessera de vous appeler « chef » et dont l'apparence est loin de rappeler celle d'Apollon. Deux autres personnages vous accompagneront également : une jeune fille dont le charme ne passe pas inaperçu et un chevalier très fier de sa personne. Tous ces protagonistes vont unir leurs forces afin de lever les sorts qui ont été jetés sur le Roi Trode et sur sa fille ainsi que pour contrer et détruire le machiavélique Dhoulamagus. Des projets qui s'avèreront bien plus corsés à réaliser que ce que l'on pourrait penser...

L'univers dans lequel vous évoluez afin de mener votre quête à bien est immense : des plaines à perte de vue, des montagnes à vous donner le vertige, de vastes déserts etc. Si vous partez avec la ferme intention de parcourir chaque mètre carré de la carte, je vous souhaite bonne chance car cela est quasiment impossible, à moins d'avoir une patience et une curiosité hors du commun. Chaque paysage est magnifique et le cycle jour/nuit apporte beaucoup. Assister au coucher du soleil, au loin, de l'autre côté de l'océan est tout simplement sublime ! Tout cet univers est réalisé en cel shading ; ça peut faire penser à "The Legend Of Zelda : The Wind Waker" ou encore à "DBZ : Budokai" mais ici, c'est nettement plus beau. Avec les couleurs flashy et les personnages aux répliques qui peuvent s'avérer assez marrantes, on a réellement l'impression d'avoir été transposé en plein dessin animé. En parlant des personnages de "Dragon Quest" et de "DBZ", saviez-vous que le chara-design de ces deux titres a était conçu par Akira Toriyama ? Non ?! Eh bien pourtant, c'est le cas : le créateur de la saga des "Dragon Ball" a également participé à la réalisation de ce soft. On peut d'ailleurs retrouver quelques ressemblances entre certains personnages de "Dragon Quest" et ceux de l'univers des "DB" : ce personnage qui ressemble à Mr. Satan, notre jeune héros qui a parfois de faux airs de Gohan ou encore, lorsque l'on augmente sa tension jusqu'à 100, n'est-ce pas là l'image que l'on connaît des super sayans avec les cheveux dressés sur la tête ?! (Coïncidence ? je ne crois pas). La trame sonore, quant à elle, est bien réalisée et porte parfaitement le thème du soft. Cela dit, ce qui est plutôt agaçant (pour moi comme pour le reste de la rédac d'ailleurs ; ), c'est de réentendre encore et toujours les mêmes musiques à chaque combat ou à chaque phase d'exploration Ca manque de diversité !

Les phases de combat se font au tour à tour ; normal pour un RPG, me direz-vous... Vous aurez à choisir une action pour chaque membre de votre petit gang : attaque, défense, intimidation (pour faire fuir les ennemis les plus lâches), tension (concentration d'énergie) ou encore utilisation de sorts. Il existe trois différents types de sorts : ceux d'attaque qui s'appliquent à un groupe d'ennemis ou à un seul d'entre eux, ceux qui augmentent vos compétences d'agilité, de défense ou d'attaque lors du combat et ceux de soins. Les ennemis que vous rencontrerez et leur nombre seront choisis au hasard. La variété de monstres est très large ; chaque zone de la carte a ses bestioles spécifiques et toutes sont répertoriées en familles que l'on peut voir dans le menu des monstres déjà rencontrés. Vos opposants ont en plus la capacité à appeler du renfort ou à faire revivre les vilains déjà terrassés Du coup, n'importe quel combat pourra se révéler aussi difficile qu'un duel contre un boss. Exemple : vous vous retrouvez face à six ennemis déjà assez balèzes à la base, eh bien sachez qu'ils nhésiteront pas une seule seconde à appeler quelques potes en renfort pour se faire soigner. Déjà que par leur nombre, c'est pas facile, alors imaginez comme ça ! On ne sait jamais à quoi s'attendre... Après chaque combat, vous récupérerez bien sûr des points d'expérience pour accéder au niveau supérieur et à chaque nouveau niveau, des points de compétence vous seront attribués ; à vous de choisir comment vous allez les répartir : chaque personnages a sa spécificité (courage, charme etc.) ainsi que ses propres armes (épée, boomerang, hache, fouet, massue etc.), il vous incombe d'en améliorer les unes ou les autres grâce à ces points. Pour Jessica par exemple, ses armes sont le fouet, la dague et le bâton magique ; sa spécificité le charme. Croyez moi, ça peut être très pratique : quand un ou plusieurs ennemis ne peuvent plus combattre pendant quelques tours parce qu'ils sont subjugués par la petite Jess, on en profite bien !

Cette aventure est loin, mais alors très loin d'être courte. Vous pouvez compter entre 50 et 70 heures pour seulement finir la quête principale et au moins 100 heures si vous décidez de faire les quêtes annexes ou de tester toutes les combinaisons d'alchimie possibles. En effet, vous pouvez mélanger différents objets afin d'obtenir des items rares comme des armures, des armes, des soins ou des accessoires. Vous pouvez aussi essayez d'accroître vos compétences au maximum ou tenter de retrouver toutes les mini médailles cachées un peu partout pour élargir la collection d'une princesse. Et même une fois terminé, le soft joue les prolongations en proposant une fin alternative. Vous en aurez donc pour votre argent si vous attendiez un jeu qui vous occupe plus qu'un week-end ! Bien que le jeu consiste souvent en la même chose, c'est-à-dire trouver des informations dans un village avant d'atteindre le donjon pour y affronter le boss puis de repartir avec un objectif semblable pour un autre village, on oublie vite que c'est répétitif car chaque village a son histoire et son propre problème à régler.

Par contre, ce qui m'a choqué (et je ne serai sûrement pas le seul), c'est la radinerie des monstres pour ce qui est de l'argent et des points d'expérience. On est sans cesse à court d'argent et du coup, on a tendance à vendre tous les objets que l'on obtient pour pouvoir s'équiper et aller destroyer tous les vilains des donjons plutôt qu'à les utiliser afin de créer des objets rares avec le pot d'alchimie. La montée en puissance se fait elle aussi assez lentement puisque ces satanés #*# ¤*° de monstres ont grand mal à lâcher les précieux points d'expérience ! Quand on sait quil faut faire parvenir les membres de notre petite famille jusquau niveau 99 pour débloquer toutes leurs compétences, autant dire qu'il faut une patience en béton !

Pour conclure, j'ai envie de dire que "Dragon Quest : L'odyssée du Roi Maudit" est un soft à acquérir vite fait pour tout fan de RPG qui se respecte. Avec une durée de vie qui n'a pas besoin d'être rallongée par un tas de quêtes stupides, des graphismes magnifiques et un univers aussi vaste ; ceux qui découvriront cette saga attendront sûrement le prochain volet avec impatience ! Mais peut-être pas autant que nos amis sur l'archipel du soleil levant

au début on le trouve nul mais des la 1er mission on est plongé dans l'action

Franchement, ce jeu est proche de la perfection. Il est même considéré comme l'un des trois meilleurs RPG toutes consoles confondues jamais mis en vente. Il n'y aplus qu'à attendre FF12 pour pouvoir avoir un avis global.

il est trop bien et jadore ce jeu ; je l'ai fini 2 fois!

très bon jeu , vraiment , difficile de s'ennuyer , très diversifié .seul hic est les rencontre trop nombreuses avec les monstres

bon jeu rpg comme on les aime super good mais parfois on cherche...

Le premier dragon quest auquel j'ai joué, et franchement il m'a donné envie d'acheter les suivant. Ce que j'ai le plus aimé c'est l'alchimarmite, j'ai passé des heures à faire des recettes de folies pour confectionner de nouvelles armes ou armures pour mes persos

Pour ceux qui apprécient le chara design de Toriyama, les fans ne s'en plaindront pas. Pour les autres, plus difficile peut-être. Un magnifique RPG en cell shading, fluide, de très belles musiques orchestrés par Koichi Sugiyama. La musique de combat devenant très répétitive, l'aventure nous fait découvrir les 4 principaux protagonistes : Vous même, Jessica, Yangus, Angelo. Je ne dirais pas que c'est le meilleur ou le plus complet RPG du moment mais cependant, les diverses quêtes annexes (aller chercher des animaux et les faire combattre dans l'arène..) donnent d'avantage du piment au jeu.