10.000 Bullets sur PS2 Jeu Video

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10.000 Bullets

 
10.000 Bullets
Classé 12165 sur 26289 jeux au général
Classé 1340 sur 1728 jeux sur PS2
 
La presse:
(2 Notes)
8
Les joueurs:
(3 Notes)
9.7
 
Note globale Catégorie Notez ce jeu
44% E
 
 

10.000 Bullets - Description

Ce jeu PS2 est sorti le 10/2005. Si vous êtes fan de jeux video de Action, faites vous plaisir et jouez y !

Le pouvoir de « 10 000 balles »
Crow et Jude sont deux tireurs professionnels qui font tous le « sale boulot » de la famille Tonio, une puissante organisation criminelle basée à Rome, en Italie.
Apprendre à manipuler le temps et paie l'attention à l'indicateur de munitions.
Récupère l'indicateur de munitions avec les attaques combinées test critiques galops !
Techniques spéciales permettent les personnages d'exécuter de force surhumaine.
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10.000 Bullets - Images du Jeu Video

10.000 Bullets - PS2
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Verso de la pochette
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10.000 Bullets : avis des membres



9
Psyderian [ Niv: 32; Exp: 125620 ]
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Parfois, dans une sombre vie d'amateur de titres imports, on admire avec regrets le passage volatile de certains d'entre eux au gré de barrières culturelles qui n'existent pas vraiment. On en vient même à faire des paris, en se demandant si tel ou tel jeu va être assez "bien", comprendre occidentalisé, pour franchir terres et océans. Tsukiyoni Saraba était l'un de ceux que l'on classe dans la catégorie "ça m'étonnerait bien". Pourtant, et par je ne sais quel miracle du marketing, voilà que ce soft aux rares introductions stylisées diffusées sur internet, nous fait l'honneur de sa visite. Renommé 10.000 Bullets pour des raisons assez étrangères, ce concentré d'action et de "bullet time" déploie sa cape noire sur nos certitudes d'un revers fier et rageur. S'ouvrant sur une scène cinématique plastiquement irréprochable, souffrant toutefois d'une mise en scène bien trop proche de Matrix, le titre de Taito pénètre avec douceur dans les tourments du jeu d'action. Appâté par le design des personnages principaux, habile mélange de traits fins à la Nomura doublés d'une inspiration un tantinet gothico-moderne que l'on peut retrouver au sein de la série Devil May Cry, nombre d'entre vous se laisseront happer par cet appel entêtant. Il est vrai que se mouvoir dans la peau de protagonistes aussi charismatiques, formant une paire complémentaire, autant dans le style qu'au travers de leur psychologie, reste une expérience particulièrement agréable. D'autant que chacun d'eux nous réserve une surprise, noyée dans le lac d'ombres de leurs passés respectifs. Toutefois ne vous attendez pas à des révélations tétanisantes à la Xenogears, vous ne pourriez qu'être fortement déçu. Même si les rebondissements restent classiques et se laissent deviner pour la plupart par avance, il est tout de même intéressant de donner de l'épaisseur à des personnages destinés à oeuvrer dans un jeu d'action somme toute académique. Offrant une déclinaison clairement fantastique au bout de quelques temps, 10.000 Bullets tente alors de prendre un envol appréciable, essayant, si faire se peut, de sortir de son carcan. Mais il échoue dans cette céleste entreprise à cause d'un manque d'équilibre de la trame et d'un désir, handicapant, de fractionner de manière assez sauvage les scènes purement narratives. En effet, dès la fin d'un chapitre, alors que l'action devrait logiquement enchaîner sans tarder sur la conclusion attendue, on se retrouve directement confronté à l'écran de menu. Une construction en dents de scie qui n'aide pas vraiment à se plonger avec délice dans l'atmosphère âpre du soft, ancrée dans la mythologie du tueur à gage et des ses organisations plus ou moins criminelles.

Vous incarnez au départ de l'aventure Crow, un mercenaire associé à son ami Judas, et placé sous les ordres de Papa Tonio, un mafieux local. Suite à une mission dont l'issue changera définitivement le mode de vie de notre héros, celui-ci va devoir s'expatrier, laissant son ancien associé dans les tourments d'une histoire macabre. Moment autant décisif d'un point de vue scénaristique que d'un point de vue ludique, étant donné que votre mode de fonctionnement va se voir modifier dans ses grandes lignes. Tout d'abord, Crow sera désormais affecté à un groupe dirigé par un assureur bien trop lisse pour inspirer une quelconque confiance, et mis en relation professionnelle avec une jeune fille nommée Alice, tueuse émérite de son état. Changement de lieu, de contexte, de vision, ce revirement aurait pu donner un second souffle au titre, le sortir de ses turpitudes interactives, mais il n'en est rien. Si l'on peut alors choisir d'incarner l'un des trois individus supplémentaires qui rejoindront Crow dans sa croisade pour une vérité lui appartenant, aucun des nouveaux venus ne se distingue précisément au niveau du gameplay, mis à part peut-être Dragon (original pour un clone de Bruce Lee) plus porté sur les arts martiaux que les armes à feu. Ce constat peut paraître n'être qu'un détail, mais il en est tout autrement la manette ancrée dans des mains moites de tension. Effectivement, le soft de Taito ne se laisse pas dominer facilement et il va falloir que vous luttiez pour reprendre les rênes d'un ensemble relativement déséquilibré. Toutefois, certaines idées parviennent à sortir de ce marasme, donnant à 10.000 Bullets une certaine honnêteté. En premier lieu, il est toujours agréable de faire évoluer son avatar charismatique par le biais de la gestion de différentes caractéristiques, augmentant de niveau au fil des combats et prenant donc la forme d'un gain d'expérience limité. C'est en effet grâce aux points récoltés en fin de mission, dont le montant varie suivant la qualité de vos faits héroïques, que vous aurez l'occasion d'améliorer vos compétences. Vous pourrez alors placer vos techniques actives dans trois emplacements réservés, contenant chacun deux interstices utilisables en combat. Les autres, considérées comme passives, représentent en fait vos compétences latentes, prenant effet sans que vous ayez à les solliciter.Un principe qui, s'il n'est pas dépositaire d'une grande innovation, s'avère intéressant dans le fond, offrant des approches différentes de l'action suivant le choix opéré au niveau des techniques actives. De plus, il se met au service du côté ouvertement spectaculaire du jeu, jouant la carte de la mode Matrix en proposant un système de "bullet time" pouvant être amélioré, des esquives stylisées et décomposées avec une lenteur toute souhaitée, ainsi que des trajectoires de balles signifiées par une fine traînée blanche. Les premières parties sont donc intensément prenantes, confrontant le joueur à des situations démesurées, au sein desquelles il se doit de privilégier l'efficacité, tout en gardant une certaine classe. Néanmoins, on se heurte bien vite aux limites du soft, tout d'abord par le biais de la caméra. Cette dernière, ayant la fâcheuse tendance à se décaler sur votre droite, vous posera de nombreux problèmes de cadrage, même s'il est tout à fait possible de la recentrer rapidement. Toutefois, même en prenant compte de cette donnée, il est quasiment impossible de distinguer convenablement ce que l'on fait en plein combat. Vous aurez bien d'autres choses à faire que de recadrer le point de vue lors de fusillades nécessitant déjà l'utilisation de deux ou trois touches. Cet écueil se lie avec plaisir au système de lock totalement imprécis, rendant les affrontements assez laborieux.

La cible ne prend pas du tout en compte les ennemis les plus proches et se fixe parfois sur un opposant derrière vous alors que la caméra s'obstine étrangement à montrer ce qui se passe devant. Et je ne vous parle pas des saltos arrières, ne laissant entrevoir que la tête de votre personnage, bouchant entièrement l'écran. Un handicap qui s'amenuise avec l'habitude, mais qui se pose comme agent amplificateur d'une difficulté surhumaine. Rarement un titre s'est montré aussi récalcitrant, au point de provoquer la métamorphose de la colère en dépit. On a vraiment l'impression que tout joue contre nous, qu'un marabout nous a jeté un sort, que sais-je. Même dans le mode super facile, très vexant par ailleurs, il n'est pas rare de rester bloqué face à des hordes de fous furieux armés de lance-roquettes, vous arrosant lestement durant de longues minutes. N'importe quel joueur parvient rapidement à une espèce de point de non-retour vidéoludique, oubliant presque la plastique agréable du soft pour se rebeller viscéralement contre cette barrière au plaisir de jeu. Alléchant et prometteur, 10.000 Bullets est finalement un soft déséquilibré, extrêmement difficile et loin de se détacher de la masse des titres orientés action. Dommage, l'esprit y était.

 
 
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10.000 Bullets

Support PS2
Editeur 505 Game Street
Développeur Taito
Genre Action
Sortie officielle Oct 2005
Joueurs max 1 en Local
Import NON
Titre alternatif n/c
UPC/EAN 4 012927 023259
 
 
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Psyderian [ Niv: 32; Exp: 125620 ]
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