Max Payne 2 : The Fall Of Max Payne sur PC Jeu Video

« Je me mentais en me disant que c'était fini. J'étais vivant, ceux que j'aimais étaient morts. Ce n'était pas fini. » Max Payne remet ça avec cette suite méchamment attendue par les fans du premier volet et Dieu sait sils sont nombreux ! Max Payne 2 : la Chute de Max Payne, voilà le titre complet de ce second épisode, d'emblée annoncé comme restant dans le même esprit glauque et noir que son prédécesseur, voire plus, comme nous le détaillerons par la suite. Et si l'on a un doute là-dessus, lisons le sous-titre du jeu : "A film noir love story"... Autopsie d'un flic dépressif.

Comme je l'ai dit très récemment dans le test du premier volet, Max Payne m'a principalement marqué avec son scénario ainsi quavec son univers sombre, noir, glauque... dans la plus pure tradition du polar noir américain. Pourtant, c'est avant tout un jeu d'action, genre de jeu auquel nous sommes peu habitués à accrocher davantage sur l'univers et l'histoire que sur... ben l'action justement. Comme quoi Là, les développeurs de chez Remedy ont fait balèze car tous les aspects du soft, fidèle au premier volet, sont fignolés à souhait. Max Payne 2, plus fort que son prédécesseur ? Voyons ça... Alors, si Max Payne revient, c'est qu'avec le temps, il a réussi à se remettre de ses aventures du premier épisode ; c'est du moins ce que l'on pourrait facilement imaginer. Max ne serait plus torturé par ses états d'âme ? J'ai du mal à le croire ou alors, cest grâce à laction du Tranxen et autres sédatifs puissants car autant que l'on s'en souvienne, ce n'était pas la grande forme, moralement parlant, pour cet ancien agent de la DEA Ancien ? Oui, car suite à toutes ses mésaventures, on retrouve un Max Payne devenu membre de la police criminelle, peut-être encore plus abattu qu'à l'habitude. Son job a bien sûr perdu de son intérêt puisqu'il s'occupe désormais de petites affaires sans grande envergure. Mais pas pour longtemps, forcément, ça n'aurait pas été une super idée pour un jeu vidéo de nous faire traiter des affaires de bleu-bite, un peu à la : « Hé ! Max, on a une plainte pour tapage nocturne au 12, rue de la brouette, grouille-toi! ». Voyez ce que je veux dire, ça l'aurait tout de suite moins bien fait, surtout comme suite du désormais célèbre Max Payne.

Alors Comment l'histoire renoue-t-elle avec ce charismatique personnage ? Lancement du jeu : la musique démarre, parfaite. Les premières images, à la sauce 'bullet-time', rappellent le bon vieux temps ; Max à toujours la même tête de dur à cuire mais le moteur graphique du jeu est plus costaud, ça se voit tout de suite... C'est prometteur, je vous le dis !

Nous voilà donc au début de cette aventure, l'introduction saffiche, toujours sous forme de bande dessinée ; on ne change pas les bonnes idées. Et là, vous tombez en plein dans le tourbillon frénétique qui a chamboulé la vie de Max récemment : son histoire d'amour bancale avec Mona, son nouveau job dans la police criminelle et la mort de sa supérieure hiérarchique, ce pour quoi il est porté au rang des accusés...Eh ben voyons, pour une fois qu'on n'était pas dans la merde, faut que ça recommence ! La fuite étant dans vos habitudes, vous ne voyez pas trop quoi faire d'autre. Autre flash-back, plus tard, tout commence à se mélanger dans votre tête ; des images vous viennent à l'esprit et vous entendez des voix... Mauvais signe, vous faiblissez. Des voix émergent dans votre cerveau de flic maniaco-dépressif, ça non plus ce n'est pas bon signe et elles se mélangent en vrac dans votre esprit : flics, Mona, vous-même... La schizophrénie vous guette ! Sursaut, sueur et réveil dans un hôpital. Vous en êtes à ce moment-là sur : « I could not have killed here ». Il vous reste à prouver votre innocence en retrouvant les vrais coupables, seul moyen de vous déculpabiliser pour de bon. En tout cas, pour linstant, sortir de cet hôpital est votre unique chance de survie. Ayant échappé de peu à la mort (c'est que même les toubibs pensaient que vous y resteriez) vous voilà debout, disposant de la moitié de votre vie, et sans arme. Autant dire que vous êtes donc plutôt mal en point.

Voilà à peu près le début du jeu, dans un bordel chronologique encore complexifié à coups de flash-back 'dans le désordre'. Cette intro vous remet directement dans le contexte 'maxpaynien' et pose doffice l'intrigue de ce deuxième opus. Je ne vous en dirai pas plus sur le scénario et sur ses nombreux rebondissements, vous laissant le plaisir de le découvrir par vous-même.

En ce qui concerne le gameplay, pas grand-chose de nouveau (comme on pouvait s'y attendre) mais d'un autre côté, je ne pense pas qu'il y ait des changements à apporter à l'excellent gameplay de Max Payne tel qu'on le connaissait dans le premier épisode. A vrai dire, celui-ci est toujours d'aussi bonne qualité et le bullet time est bien évidemment toujours présent. Jen rappelle le principe pour ceux qui y seraient encore étrangers : Max dispose de la capacité à ralentir le temps ; ce qui techniquement, lui permet de vraiment prendre son temps pour viser au mieux ses ennemis. Ca permet également de faire des entrées fracassantes dans les salles infestées d'ennemis où les gunfights deviennent d'intenses moments d'action, au ralenti pendant quelques secondes... Encore plus fort ! Côté nouveautés, il y a quand même deux ou trois ajouts, mineurs toutefois : le sablier, présent en guise de jauge, peut dorénavant se décliner en différentes teintes de jaune. Super ! Et ça sert à quoi ? Eh bien Plus il est coloré et plus le ralenti sera... ralenti ; enfin lent quoi ! Et pour faire augmenter sa puissance, il vous faudra aligner un maximum d'ennemis. Autre nouveauté tout aussi secondaire du gameplay : après un saut, vous pourrez rester au sol et vider votre ou vos chargeur(s) sur vos ennemis ; c'est assez joli à voir et c'est plutôt pratique, façon films d'action à la John Woo avec des cascades de partout. Signalons également que vous aurez à incarner Mona, autre nouveauté par rapport au premier épisode où seul Max était jouable. Cette fois-ci, vous devrez traverser quelques niveaux dans la peau de Mona, souvent en sniper d'ailleurs. Je me souviens d'un niveau en particulier où vous aurez à couvrir Max au snipe Séquence d'anthologie !

Toute cette action, ces séquences de gunfights à répétition sous linfluence du 'bullet time', les interactions avec de nombreux éléments du décor, les quelques courtes conversations avec des PNJ et tout un tas d'autres éléments font de Max Payne 2 un putain de bon jeu ! Désolé pour la vulgarité, c'est l'effet Max Payne Que dire concernant les éventuels points noirs ? Ah, ça y est, je sais Mais ce ne seront que des défauts mineurs. Pour commencer, parlons de la durée de vie du jeu : tout comme pour le premier volet, on ne peut que regretter que l'aventure soit trop courte. Comptez une dizaine d'heures pour le terminer et forcément, quand un jeu est très bon, on en veut toujours plus, joueurs éternellement insatisfaits que nous sommes... Autre petit défaut : la difficulté de certains passages dénués de points de sauvegarde. Vous devrez en effet terminer les sous-chapitres d'une traite et du coup, vous aurez à recommencer plusieurs fois certains passages assez chauds, notamment ceux dans lesquels Max délire Ca peut être embêtant mais c'est comme ça... Et puis comme ça, la durée de vie sallonge un peu.

Donc voilà Hormis ces deux légers défauts, je n'ai rien à reprocher à Max Payne 2, jeu fidèle à son prédécesseur en terme d'univers et d'ambiance ; le tout supporté par un moteur graphique plus balèze pour une action toujours aussi présente, une réalisation technique de première qualité (pour l'audio comme la vidéo) et des armes à gogo. Un jeu à essayer pour tout amateur de jeux d'action que la vue à la troisième personne ne gêne pas. Et puis comme ça, vous pourrez dire, vous aussi : « Max Payne ? Bien sûr que je le connais ! ». Ah oui ! Jallais encore oublier Le jeu est sorti sur PC, PS2 et X-Box. Javais eu loccasion de my atteler sur PC, peu après sa sortie, mais pour me rafraîchir la mémoire, je my suis remis un peu avec la version PS2 cette fois et cest clairement moins beau, tellement moins beau ! Donc concernant la qualité respective de ces trois versions, eh bien, la version PC en tête et de loin (normal ; ). La version X-Box se place en deuxième position avec des graphismes plutôt fins et en dernière position Tadam La version PS2 dans laquelle les graphismes ne sont pas terribles.

Un bon jeu d'action, le scénario fait bien suite au premier. Le jeu n'est pas assez long. Le choix des armes est très grand.