Hitman : Tueur à gages sur PC Jeu Video

Un principe novateur, un héros charismatique au passé trouble, une ambiance glauque (quelques fois) et une grande classe. Voilà, les principaux aspects qui ont fait de Hitman une saga à succès. Le jeu explorait ainsi un univers assez trouble et troublant : l'univers du tueur à gages, et aussi de la modification génétique. Rappelons un peu le scénario de notre bon 47. Tout d'abord, le chiffre 47 représente 47 chromosomes, il n'y en a que 46 pour un l'être humain normal. Le fait est que notre personnage n'en est donc pas un. D'ailleurs, aucun smoking ne peut aller aussi bien à un humain : noir et blanc, cravate rouge. Une classe qui se retrouvera dans tous les épisodes de la saga, mais que l'on pourra troquer en ramassant des vêtements. Car le jeu est un shoot intelligent : autrement dit, ce n'est pas vraiment de l'infiltration, plutôt un mix entre jeu de shoot classique et jeu d'infiltration. Après un petit didacticiel qui sert d'introduction, on se retrouve à Honk Kong, puis on ira en Colombie, au sommet du G8, à Roterdam. Bref, on va silloner une partie du monde avec notre tueur à la cravate rouge.

Le principe du jeu était celui du tueur à gages : l'élimination de cibles, mais aussi atteindre des objectifs, comme désamorcer une ogive nucléaire ou ne pas tuer d'innocents. Car dans Hitman, tout innocent ou policier descendu vous vaudra une amende. Je m'explique : les environnements de Hitman sont globalement assez ouverts (du moins, ils l'étaient quand il est sorti en 2000) et il y a donc la présence de civils dans certains niveaux. Si un civil vient à remarquer une attitude suspecte : un homme se baladant avec un pistolet ou descendant quelqu'un par exemple, il va se dépêcher d'aller prevenir ses petits copains, en l'occurrence soit les gardes, soit les policiers. Et bientôt, toute la carte sera alertée qu'une homme en costume noir vient de faire quelque mauvaise action. L'unique solution : trouver un nouveau déguisement. Au niveau des graphismes : c'est vraiment carré, mais en 2000, c'était vraiment sympa. Beaucoup d'effets embellissaient le titre, les maps étaient globalement assez grandes. Seul petit point négatif qui m'avait choqué à l'époque : les membres qui dépassaient des voitures, autrement dit des petits bugs de collision sans grande gravité.

De la même manière, la bande son était globalement extra, notamment l'hymne dans la jungle colombienne que j'ai chantonné pendant un bon bout de temps. Les doublages étaient eux aussi impressionnants, les voix anglaises bluffantes et particulièrement la voix de 47. Difficile alors de ne pas accrocher sur un titre comme Hitman : tueur à gages. Car novateur, car impressionnant, car le héros est froid comme la glace, car l'atmosphère est exceptionnelle. Néanmoins, je me dois d'apporter quelques points négatifs au titre : tout d'abord, l'absence de checkpoints. Le jeu se voulait dur, ne laissant pas « la place aux faibles». Autrement dit, quand une mission était ratée, quand 47 était tué (et que ses plusieurs vies étaient perdues), il fallait recommencer. Car oui ! 47 pouvait revenir dans le jeu plusieurs fois (entre 2 à 4 fois), mais cela devenait extrêmement dur car l'ensemble de la map était au courant de notre identité. Il fallait donc faire de l'exploration, découvrir les petites ficelles avant de passer à l'acte, et donc recommencer la mission un bon nombre de fois avant de réaliser la mission parfaite. Autre point et dernier dont je vais parler, présent dans ce premier opus et qui sera repris dans le fantastique Blood Money, on était payé à la fin de chaque mission. Cet argent nous servant à nous acheter des gadgets comme des bombes mais aussi des armes qui allaient du berreta 92 SD à la M60 en passant par le fusil à pompe et le Derringer.

Hitman s'impose comme un grand titre, et sans aucun doute un de mes jeux preferés. Il va sans dire que ce premier opus a posé les bases d'un titre unique au jeux video, tant par sa froideur que par sa difficulté.

"Hitman s'impose comme un grand titre, et sans aucun doute un de mes jeux preferés. Il va sans dire que ce premier opus a posé les bases d'un titre unique au jeux video, tant par sa froideur que par sa difficulté." Et sa liberté (assez bonne pour l'époque) d'où le +1^^ Voilà, un jeu unique.

Hitman : Codename 47 est un chef-d'oeuvre ! Certes il y a des bugs graphiques, certes il est extrêmement difficile, mais à part ça... L'ambiance est extraordinaire dans le genre glauque, les musiques de Jesper Kyd sont d'une incroyable qualité, et le gameplay est tellement novateur. Pour moi le meilleur épisode de la série, le meilleur jeu d'infiltration et l'un des meilleurs jeux jamais créés.

excellent bout d'essai d'IO INTERACTIVE qui avait commencé avec un ami du peuple plombier Jesper Kyd a la composition est insipiré